Un individu en garde à vue au commissariat Auvare à Nice, placé sous suspicion dans une affaire de trafic de stupéfiants, a fait une chute tragique. Selon un rapport de Nice-Matin, son pronostic vital est engagé. Le 17 décembre, l'homme a été admis à l'hôpital Pasteur 2 avec des blessures graves, notamment des fractures au crâne, au dos et aux cervicales.
Les circonstances précises de cette chute, qui aurait eu lieu dans les escaliers du commissariat, suscitent des interrogations. La famille de la victime, informée tardivement, a exprimé des préoccupations quant aux soins médicaux reçus, déclarant que son état était stable mais nécessitait une intervention chirurgicale urgente.
Pour clarifier cette situation, le procureur de la République adjoint de Nice, Maud Marty, a annoncé qu'une enquête a été ouverte pour comprendre les causes de cette chute. Cette enquête est confiée à la cellule déontologie de la Direction interministérielle de la police nationale des Alpes-Maritimes, soulevant des questions sur la sécurité des personnes en garde à vue.
Les experts en sécurité affirment que de tels incidents soulèvent des préoccupations sur les protocoles de sécurité au sein des commissariats. Dans un entretien avec France 3, un spécialiste en droits de l'homme a noté : "Il est crucial que les établissements de détention respectent des normes strictes pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes détenues." Les détails de cette affaire continueront d'évoluer à mesure que l'enquête progresse.







